Une nouvelle journée qui s'annonce, enfin un peu fraîche ! le soleil joue à cache-cache avec les nuages et il y a beaucoup de vent - on n'a plus envie de dormir en plein midi !
Pas mal de petites choses depuis hier, et même samedi. Ce jour-là, nous sommes allés au marché Capital, assez proche, cinq minutes mauritaniennes - autrement dit une demi-heure -, mais nous avons réussi à entrer à six dans un taxi !
Que de couleurs, des centaines de voiles multicolores, vendus sur les étals, des tas d'objets plus insolites les uns que les autres ; de superbes chaussures "Chanel" à 1500 ouguiya (UM) - 4 euros -, des théières-arrosoirs en plastique, on trouve de tout sur le marché ! Marchander pour obtenir du change - finalement, 370 UM pour 1€, on ne s'est pas mal débrouillés -, marchander pour des tissus, parce que bien sûr, on se fait rouler ; pour employer une expression plus "africaine", les toubabs ce sont des gaous - Aziz, à l'auberge, connaît même le mot "pigeon" en français :)
Alors, nous essayons, avec notre connaissance très imparfaite de l'arabe - mais on apprend, petit à petit -, de nous faire comprendre, et surtout de négocier, faire semblant de partir... c'est physique, on ne se rend pas compte. Pfou ! rentrés se reposer, et boire un bon thé comme chaque soir, perdre le fil du temps en palabres...
Pas mal de petites choses depuis hier, et même samedi. Ce jour-là, nous sommes allés au marché Capital, assez proche, cinq minutes mauritaniennes - autrement dit une demi-heure -, mais nous avons réussi à entrer à six dans un taxi !
Que de couleurs, des centaines de voiles multicolores, vendus sur les étals, des tas d'objets plus insolites les uns que les autres ; de superbes chaussures "Chanel" à 1500 ouguiya (UM) - 4 euros -, des théières-arrosoirs en plastique, on trouve de tout sur le marché ! Marchander pour obtenir du change - finalement, 370 UM pour 1€, on ne s'est pas mal débrouillés -, marchander pour des tissus, parce que bien sûr, on se fait rouler ; pour employer une expression plus "africaine", les toubabs ce sont des gaous - Aziz, à l'auberge, connaît même le mot "pigeon" en français :)
Alors, nous essayons, avec notre connaissance très imparfaite de l'arabe - mais on apprend, petit à petit -, de nous faire comprendre, et surtout de négocier, faire semblant de partir... c'est physique, on ne se rend pas compte. Pfou ! rentrés se reposer, et boire un bon thé comme chaque soir, perdre le fil du temps en palabres...
Hier soir, grande sortie : nous avons pris notre premier vrai repas mauritanien ! Déjà, parcours dans les rues plus ou moins éclairées - plutôt moins que plus -, par Sidi qui cherchait à nous perdre visiblement, avec cette fameuse notion du temps mauritanienne - "Un quart d'heure à pied", comptez au moins le double. Nous avons goûté le bissap, à la menthe cette fois, et le jus d'un fruit absolument délicieux, le pain de singe - fruit du baobab, particulièrement apprécié par nos cousins poilus, d'où son nom. Et, bien sûr, le poisson, un vrai délice, juste grillé avec quelques épices ; la promenade au port en vue d'achat est prévue pour très bientôt ! Avec, méchoui et tagine également très bons, et les histoires de Sidi sur les circuits qu'il organise dans le désert et les moeurs mauritaniennes, en particulier de sa région ; saviez-vous que le chameau, c'est bien sûr que la voiture ? Pas de risque d'accident, et, surtout, pas besoin de permis ! Une idée pour combattre le réchauffement climatique...
Retour en passant devant les tentes de la campagne : Aziz est partout ! les gens se réunissent sous la "khaïma" pour écouter des chansons à la louange de leur candidat, certains boivent même du thé et dansent. La campagne présidentielle est l'occasion de faire la fête, de danser et de s'amuser - si c'était comme ça en France ! mais il est vrai qu'entendre chanter "Sarkozy Sarkoooooozy Sarkoozyyyy" pendant des heures serait un peu lassant. Les gens d'ici sont étonnamment impliqués dans la campagne, tout le monde semble participer à des réunions, à des procédures, des actions en vue des élections, et chacun a son candidat - Mohamed Ould Abdelaziz, appelé généralement"Aziz" (responsable du coup d'état de l'an passé et qui a démissionné il y a peu) semble bon favori. Mais ils ont souvent les mêmes idées : trop de blabla en politique, et chacun cherche son intérêt.
Aujourd'hui, premiers achats pour le distillateur : à la recherche d'une masse et de ciment, rapporté six sacs de sable dans un taxi ! Négociations également autour de la peinture alimentaire, à aller chercher à Dakar (introuvable en Mauritanie). Les plans sont finis, ça se précise ; on commence à travailler ! (bien sûr, nous ne chômions pas les jours précédents)
Petits coups de pelle à donner ; je vous laisse à votre lecture.
Liane
1 commentaire:
Coucou à tous,
Merci pour ces nouvelles quotidiennes, ça nous permet de vivre l'aventure avec vous.
Bon courage pour la suite
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