Dessaliniser l'eau de mer : un principe très simple permettant de faire de l'eau potable

- L'eau de mer est mise dans une serre construite avec du ciment et de l'enduit pour le bac et du plexiglas et du verre pour le contour.
- Avec le soleil, l'eau de mer s'évapore et condense sur la vitre légèrement pentée. L'eau distillée ruisselle ensuite vers une gouttière en PVC alimentaire chargée de la récupérer et de l'amener hors du distillateur vers une petite cuve réservoir.

samedi 25 juillet 2009

Bon anniv dadoune !

Jour exceptionnel aujourd'hui, adeline a 21 ans..
Comme cadeau, on finit le distillateur, inch'allah.
Jeudi et vendredi, nous avons fait une petite escapade chez les imraguen :
à Mamghar et Meigrath. Le premier était beaucoup plus développé que le deuxième. Nous avons vu des installations datnt d'i y a dix ans abandonnés, fonctionnant par osmose inverse, ainsi que des installations actuelles dont la maintenance est bien effetuée.
La vie dans le village est intéressante, très différente de celle de Nouakchott.Tout est calme et on profite de l'immensité du désert en grimpant dans les dunes.
Demain c'est le départ, rangements et inventaires sont à l'ordre du jour.

vendredi 24 juillet 2009

Lisez La semaine numero 228

Lisez un super article de florent.
soit sur internet : http://www.lasemaine.fr/, intitule "Utiliser l'eau de mer distillée pour l'usage quotidien en Mauritanie",
soit sur papier, c estle journal lorrain hebdomadaire la semaine numero 228,
soit sur notre blog en lisant le commentaire de Elric :


Des étudiants nancéiens en Mauritanie
Utiliser l'eau de mer distillée pour l'usage quotidien en Mauritanie
Par Florent POTIER • Journaliste La Semaine • 23/07/2009 à 12h02
Une âme d'humanitaire et de bonnes idées en poche. Des étudiants nancéiens sont en ce moment en Mauritanie, pour installer un système de production d’eau purifiée à partir de l’eau de mer. Une aventure à suivre sur leur blog.

Pour pallier le manque d'eau qui assoiffe encore l'Afrique, pourquoi ne pas puiser dans l'océan qui baigne les 700 kilomètres des côtes mauritaniennes. Reste à trouver comment purifier cette eau et éliminer son sel. Les étudiants de l'Ecole nationale supérieure de géologie à Nancy ont donc opté pour un distillateur : « Le distillateur fonctionne comme une serre, c'est une cuve fermée par une vitre inclinée. On remplit la cuve d'eau de mer (320 litres), grâce au soleil l'eau pure s'évapore et se condense sur la vitre. Du fait de l'inclinaison, elle s'écoule et nous la récupérons dans une gouttière qui l'achemine vers une cuve », détaille Patricia Mateo, une étudiante.

L'eau transformée couvre « les besoins en eau de cuisson, usage domestique, peut servir à charger les batteries et aussi dans les hôpitaux. » Mais elle n'est pas idéale pour la consommation : « Cette eau ne contient ni minéraux ni ions, elle peut dérégler l'organisme. »

Pour l'instant, un seul distillateur est en place, dans un village près de Nouakchott. Il a été construit par les habitants eux-mêmes d'après le prototype des étudiants. Une autre installation est en cours : « Nous sommes allés une journée à 70km au nord de Nouakchott, pour rencontrer les populations imraguen (les villages de pêcheurs) et choisir le village où nous construirons un distillateur l'an prochain : à Tiwilitt, Lemssid ou Bellawakh », raconte Alice Recanati, contactée sur place à Nouakchott.


Avantages et contrainte
Le système a néanmoins des avantages : taille modeste, faible prix par rapport à d'autres techniques, facile à comprendre et à reproduire pour les habitants, facile d'entretien. La contrainte, c'est la nécessaire proximité de la mer ou de nappes d’eau salée du désert.

Le projet a germé dans la tête de ces jeunes gens au moment de leurs études. Un petit groupe avait choisi de réfléchir sur le moyen de trouver une solution efficace au manque d'eau dans les villages africains. Un travail d'arrache-pied mais sans débouchée concrète. Ils ont alors postulé au concours de l'agence de l'Eau Rhin-Meuse et ont gagné une prime pour lancer concrètement le projet en Mauritanie. Ils sont soutenus par plusieurs organismes dont l'association AiDe basée en Alsace et sur place, par le Centre de Recherche Appliquées aux Energies Renouvelables de la faculté des sciences de Nouakchott.

L'aspect interactif de leur mission, c'est de faire connaître leur projet par un blog et un forum qui permettent de suivre le projet mais aussi de prendre la température mauritanienne en pleine fièvre électorale : « Vendredi 17 juillet 2009. Hier, c'était le dernier jour de la campagne électorale. Daddah a fait un grand feu d'artifice et un meeting. Dans la rue tout le monde klaxonnait (...) A minuit, énorme contraste : il était interdit de faire du bruit, c'est le moment où la campagne s'est terminée. »

jeudi 23 juillet 2009

Ce matin nous finissons le distillateur. On aimerait faire des tests de rendement avant de partir au banc d'Arguin cet aprem. Nous partons à Memghar, rencontrer les populations. On a de la chance, car ce site est fermé actuellement pour laisser les Imraguen sans touristes, sauf pour les assoc' et certaines ONG.

mercredi 22 juillet 2009

mercredi 22 Juillet

Ce matin Marie et Jerem sont partis au marché quincaillerie, afin de finir les détails techniques restant: taraudage de la gouttière, achat de tuyaux...
Pendant ce temps Alice et Deb sont allées rencontrer celle qui a géré le projet de dessalinisation d'eau dans quatre villages du banc d'arguin avec la coopération espagnole et celle des Canaries. Ce projet étant fini depuis mars, on a beaucoup à apprendre concernant le suivi d'un projet auprès des populations.
Pendant l'après-midi, Marie et jérem' ont installé la gouttière,remis des renforts, percé,vissé...Deb' et Alice s'occupaient de l'aspect communication:
on tenté de bien répondre aux question de Florent, journaliste à la semaine; et on a avancé notre rapport moral ainsi que des compte rendus..
Nous 4 sommes rentrés tard de la fac (il faisait nuit). Nous sommes épuisés.
Elric, pour ce qui est des photos, effectivement cela manque. En effet, l'appareil de deb' est mort il y a 3 jours, sans doute à cause de la chaleur (on a du le laisser trop au soleil). Mais il nous reste celui de Jerem' encore, donc je vais arranger ça dans les prochains jours...

mardi 21 juillet

Hier Marie et Deb ont lavé la cuve en mode pataugeoire avant de poser la première couche de peinture.
Aujourd'hui Marie et Jerem ont du se lever à l'aube (pour 8h30) pour aller voir Armand qui est spécialiste dans la construction de distillateur en polyester. Pendant que d'autres sont allées au marché où elles se sont fait attrapées par la pluie...la pluie chose merveilleuse ici sauf quand on dort sous une khaima: le sol, les routes, les terrasses se sont fait recouvertes d'une bonne couche d'eau, on n'a plus eut d'électricité et d'eau pendant quelques temps...
Pendant ce temps Adeline et Liane ont rencontré le maire de Memghar et Nounou, on pourra donc partir dans le banc d'arguin jeudi et vendredi en ne payant que l'essence (merci Mr le maire)...et Deb et Jerem sont allés à la coopération espagnole qui a mené pendant 2 ans et demi un projet de dessalement d'eau par osmose inverse(double membrane qui permet par apport d'énergie de faire passer l'eau du compartiment où il y a le plus de solutés vers le compartiment où il y en a le moins) .
Le soir le soleil et la chaleur sont revenus ce qui nous a permis de repasser une couche de peinture (après avoir de nouveau pataugé dans la cuve pour enlever l'eau de pluie qui a détérioré une partie de la peinture qui n'avait pas suffisamment séché)

lundi 20 juillet 2009

On continue l'habillage

On a vissé les planches vernies sur le distillateur. Hier, on s'est occupés de l'achat des peintures :
Quelqu'un nous apporte la peinture alimentaire de Dakar. On a versé l'argnt dans une boutique ici, qui et en correspondance avec la boutique de Dakar. Mais on n'a pas acheté la peinture anti rouille de cette facon, parce qu'o ne voulait pas leur donner une énorme somme d'argent.. On a trouvé de la peinture anti-rouille ici à Nouakchott. Donc on va peindre la cuve ce soir (il faut le faire le soir,à l'ombre, pour ne pas qu'elle sèche trop vite). On espère avoir la peinture alimentaire demain.
Sinon, pour les élections :
Il y a eu un grand taux de participation (60prct)
Aziz remporte au premier tour, avec 53 prct des voix.
Viennent ensuite 3 partis de l'opposition contre Aziz:
Messaoud (20prct),Daddah(14prct je crois), et un autre (4prct).
Les 5 autres partis ont des très faibles scores.
Apparemment, tout le monde veut penser qu'il n'y a pas eu de triche et que ça a été un vote réussi et démocratique. Il y a eu 'juste" quelques achats de cartes d'électeurs et beaucoup d'argent donné par Aziz (le "candidat des pauvres") pour que les pauvre le soutiennent.
Mais sinon, il n'y a pas eu vraiment de tricherie dans les urnes, ce qui est déjà bien pour un pays ou d'habitude le président est élu à 99 prct des voix (selon kader).
Il n'y a pas l'air d'y avoir de problème de sécurité vis a vis de cette élection, les partisans d'Aziz klaxonnent pour montrer leur joie, et des militaires surveillent les QG de l'opposition.
Voila, je vais nettoyer la cuve pour qu'on puisse la peindre.
Alice

Pour florent potier

Je ne sais pas trop comment répondre uniquement aux commentaires, donc je le fais directement sur le blog . Nous serions ravis de vous rencontrer. Ecrivez-nous à :

alicialaluna@hotmail.com
Merci beaucoup.

vendredi 17 juillet 2009







Désolée pour ce manque de nouvelles depuis trois jours.Le distillateur avance bien, il est de plus en plus beau :

Le 15 juillet, déb et adeline ont recouvert la cuve de polystyrène. Marie et jérémy l'ont acheté au marché tchop tchop, où ils vendent plein de matériaux de récupération, (tout abimés et chers mais c'est le seul qui en vend). Il a fallu les découper à la scie à la bonne taille, puis les coller à la cuve avec du scotch double face et de la colle. ce polystyrène devra assurer l'isolation de la cuve.




Hier, on s'est occupés du coffrage de bois. On a scié les planches aux bonnes dimensions. Puis, on a vernis ces planches. On placera ces planches sur le polystyrène. Pour cela, on est en train de couper les tés pour les plier (avec un marteau et une scie à métaux), ces tés serviront à maintenir le bois sur la cuve.



Normalement, aujourd'hui on aura fini l'habillage du distillateur. Mais le gros problème c'est qu'on ne plus rien faire sans la peinture anti rouille et la peinture alimentaire. Ces peintures ne sont disponibles qu'à Dakar, et on ne peut pas trop y aller à cause de visas. On essaye de s'arranger pour faire venir quelqu'un (un étudiant) de là bas. Au passage, Elric, oui l'eau tombe dans la cuve de fer galvanisé recouverte d'antirouille...Et oui Jeremy bosse, c'est l'homme du groupe!
Hier c'était le dernier jour de la campagne électorale. Daddah a fait un grand feu d'artifice et un meeting. Dans la rue tout le monde klaxonnait, et criaient depuis le toit de leur voiture. Ils étaient enflammés pour Aziz ou Daddah comme pour une équipe de foot... A minuit, énorme contraste: à partir de minuit il était interdit de faire du bruit, puisque c'est le moment ou la campagne était cloturée. C'est devenu tout calme, les rue étaient surveilles par des flics,partout. c'était bizarre. Ca change de l'énorme concert qu'aziz a fait hier, où des sommes astronomiques ont du etre investies, et où il y avait tellement de monde. On verra comment ces élections se passent...
Alice

mercredi 15 juillet 2009

Le 14 juillet, fête nationale


Marie et Jeremy ont fait un beau travail : une étape de plus pour la construction du distillateur. On a la cuve fixée sur la dalle de béton. Une remarque pour Elric: la cuve est étanche, et elle est en acier galvanisé donc pas de problème pour la rouille (on a déjà observé les dégats de la rouille sur l'ancien distillateur). En plus, on mettra de la peinture anti rouille.





















Pendant ce temps,Déborah,Adeline,et moi sommes parties avec Nounou dans les villages côtiers Imraguen à 80km au nord de Nouakchott. En dehors de Nouakchott, c'est désert. Les villages ont environ 250 habitants voire jusqu'a 400. Plein d'enfants nous ont accueillis (on avait l'impression d'etre des animaux en cage, quand les enfants se collaient à la vitre de la voiture pour nous regarder). On a été bien reçus par le chef du village (dans chaque village). Nounou faisait le traducteur. Il ressort de ce voyage que tous ont un réel besoin d'eau, en complément des citernes qui sont chers (600 ouguyiya,soit 2euros, les 200L). Ils font venir l'eau par camions de 12 tonnes et la stockent. Ils avaient l'air intéressés par notre projet. D'ailleurs, le village de bellawakh possède déja un centre de distillation,installé par les hauts de seine avec la coopération française, qui produit de l'eau douce et de la glace (pour conserver le poisson). Le midi,les femmes nous ont préparé un riz au poisson, qu'on a mangé avec les mains dans le plat. C'étai très bon, ais pa très pratique. Le problème pour notre projet est de savoir si ils vont réellement nommer quelqu'un pour s'occuper de la maintenance du distillateur, comme ils le disent. En tout cas, Nounou a l'air digne de confiance, et si on est en partenariat avec son association il pourra s'occuper de vérifier si tout va bien (il est sur place, et apparemment les villageois semblent avoir confiance en lui).
Le soir,invitation à l'ambassade de france pour le 14 juillet. On a eu le droit a un concert cool, l'hymne mauritanien, la marseillaise, le discours hyper sérieux,des beaux habits,des miss francomauritannienne, à manger du fromage du saussisson, de la viande,..., et à boire plein. Soirée sympa bien que très formelle (on a failli avoir un fou rire pendant le discours des deux représentants politiques mauritanien et français). On en a aussi profité pour parler de notre projet à certains. Mais ils avaient l'air de nou dire "vous êtes jeunes,vous croyez encore que vous pouvez changer le monde". Ils pensent qu'en afrique ça fait 2000 ans que rien ne bouge.
Ce matin, a 9h, on avait rendez vous avec un enseignant chercheur en mission pour l'ambassade de france (on l'avait déja croisé hier). Ca s'est bien passé, mais il nous a expliqué que depuis le coup d'état en aout, tous les fonds sont gelés, donc ils n'ont plus d'argent.. L'élection a lieu samedi, et ca pourrait changer un peu les choses...

dimanche 12 juillet 2009


La cuve est enfin finie ! Nous avons eu l'information hier soir, le soudeur a achevé son travail. Nous avons donc pu, dès ce matin, nous consacrer à la recherche de la plomberie (tubes de pression pour l'arrivée et la sortie d'eau, manchons...), tandis qu'un rendez-vous à la Direction de l'hydraulique se révélait infructueux, car nous n'y avons rien appris que nous ne sachions déjà. La construction hors du Banc d'Arguin semble se préciser, et nous nous rendons mardi avec Nounou, de l'ASSPCI (l'association des Imraguen), voir quatre villages de la côte. En vue de la sensibilisation aux populations, nous nous préparerons demain à une démonstration du distillateur, à l'aide d'un modèle simplifié. La recherche de barres de métal que l'on pourrait tordre facilement nous occupe également, car nous ne disposons que de tés à 90° pour fixer les bords de la cuve ; or, le distillateur n'est pas à angle droit, puisqu'il est incliné sur le dessus (au niveau de la vitre).



Autrement, les nouvelles du soir : hier, nuit dans le désert, à proximité de Nouakchott, dans un campement nomade. Nous avons approché les chameaux (en fait, des dromadaires, mais tout le monde les appelle ainsi ici), et bu du lait de chamelle, fraîchement tiré, tout mousseux - moins goûtu que le lait de vache, à mon avis, mais intéressant. Nuit au clair de lune, à manger avec les doigts dans un grand plat, à boire du thé et à dire des bêtises, emmitouflés dans nos draps ou nos cheches face au vent ; puis, couchés sur des nattes, dehors ou dans une tente, tenté de trouver le sommeil - à ne pas conseiller aux articulations sensibles ! Malgré cette petite escapade - il y a des contrôles de police et de gendarmerie en sortant de la ville ! qui a dit que la Mauritanie n'était pas un pays sûr ? -, à neuf heures au boulot ce matin !
A demain, prenez bien soin de vous

samedi 11 juillet 2009

Journée du samedi : nouveaux matériaux et changement de programme

Finalement, autres nouvelles du jour : ayant envisagé de la mousse pour la couche isolante, nous sommes allés en acheter ce matin, pendant que d'autres se rendaient à l'ASSPCI (Association pour la Sauvegarde Sociale et la Promotion Culturelle des Imraguen, une ethnie présente dans le Banc d'Arguin). Apparemment, il serait plus intéressant, pour une première fois, d'installer les distillateurs dans des villages de la côte plus proches de Nouakchott, plutôt que loin dans le Banc d'Arguin, d'autant plus que, par son statut (Parc National, protégé), nous aurions à faire face à davantage de contraintes administratives. Nous revoyons donc nos plans, songeant à visiter ces villages avec le responsable de l'ASSPCI, durant notre dernière semaine. Cette association s'occupe en effet de tous les villages proches de la côte ; leurs membres connaissent donc bien les problématiques des populations locales, et nous aiderons dans notre travail de sensibilisation. Nous irions donc dans quatre villages, pour présenter des questionnaires aux habitants et les interroger sur l'éventuelle installation d'un distillateur.

Rendez-vous - réussi cette fois ? - chez le soudeur pour Marie et Ahmed ; on leur souhaite du courage !

Le vendredi soir à Nouakchott... c'est la folie !

Hier soir, week-end oblige, on sort à Nouakchott ; cette ville musulmane, en apparence très sage, se lâche un peu en soirée. Alors, pour nos petites pattes fatiguées qui se sont déplacées jusque dans le 5ème arrondissement, plus populaire, ç'a été une révélation ! Beaucoup d'Africains, de Noirs, mais qui ont le rythme, la tchatche (comme tout le monde ici), et gentils, généreux comme pas deux. Nous avons grignoté quelque chose, puis nous sommes allées danser : soirée sénégalaise, musiques d'Afrique, rap et zouk, les hommes et les femmes bougent bien ici, et sans une goutte d'alcool, ce n'est pas glauque comme parfois en France ! Les gens ont beau être pauvres, ils sont fiers, et ils aiment s'amuser. On découvre chaque jour un nouveau visage de la Mauritanie.
A demain, inchaallah - prenez bien soin de vous !

Quelques photos

Après la 3eme coupure de courant en 1h, j'envoie quelques photos, en vrac..
Pendant que nous bossons côté matériaux,










Khader pose avec mon magnifique chapeau !! Qu'il a l'air sérieux ce directeur du labo...




















Record battu : 8 dans une voiture !! 4 assis derrière, jerem par dessus, 2 à la place du mort, et khader qui conduit... Expérience à ne pas refaire.

Hier, la journée la plus inutile de la semaine !

Tout est dans le titre...

Hier, on avait un seul rendez-vous de la journée : on devait aller voir le soudeur a 15h. On s'est occupés comme on a pu dans la matinée (à savoir, compte rendus, et siestes). Mais le soudeur nous a posé un lapin. D'accord, le vendredi est consacré à la grande prière, mais dans ce cas pourquoi nous avoir donné rendez-vous! Les mauritaniens sont très patients, ils aiment prendre leur temps, khader n'est pas du tout inquiet. Mais nous aurions bien voulu avancer plus nous..

Après ce rendez vous raté, on est allés au marché 5eme. c'est un marché d'un quartier populaire de Nouakchott, où la communauté noire de mauritanie est majoritaire. Apparemment, selon amadou, il y a une sorte de racisme entre les riches maures blancs, et les noirs. Ce marché montre un quartier beaucoup plus pauvre que celui du marché capital. Il y avait plein d'ordures par terre, et des mouches partout,l'odeur était pas terrible aussi...

Puis, certains sont allés à la plage. C'était pas mal, l'eau chaude, moins de méduses que la dernière fois, mais toujours autant de gens qui nous parlent parce qu'on est blancs (on est des toubabs).

Le soir, la journée de la loose a continué : on a voulu se promener voir les tentes politiques, mais finalement, on a marché des heures à l'opposé de nouakchott pour retrouver quelqu'un, qui en fait ne comptait pas du tout voir les tentes mais nous faire visiter le quartier du 5eme je crois... Liane racontera comment c'était, puisque c'est la seule de nous à etre restée (avec émilie).

Alice

mercredi 8 juillet 2009

Le 8 juillet !!




Le maçon vient de finir la dalle de béton armé. Il a mis moins de 24h et nous a pris moins de 40 euros !! Ce matin, liane et dadoune sont parties à la coopération française parler de notre projet, et ça a porté ces fruits: on a récupéré plein de contacts, et liane se charge de prendre tous les rendez-vous. Pendant ce temps, jérémy ahmed et moi sommes allés voir le soudeur qui nous fera la cuve du distillateur. La négociation a été rude: le soudeur n'a pas voulu se déplacer au CRAER pour faire la cuve (de 3m de lg) pour ne pas fermer l'atelier, mais c'est loin jerem et marie vont donc se relayer pour rester toute la journée voire toute la nuit avec le soudeur (ou pas).

On est allé aussi chercher nos invitations pour la soirée du14 Juillet! (Ceux qui sont arrivés à 17h01 alors que cela fermait à 17h n'ont pas pu l'avoir: après l'heure c'est plus l'heure...)

Alice

ps1 : bon anniv a tous ceux qui sont nés le 8 juillet !!

(PS2 de Deb sur un commentaire du vengeur masqué: ce n'est pas en critiquant que l'on obtient du travail)

mardi 7 Juillet

Aujourd'hui grand jour, on commence notre bébé! Certains ont creusé, sous un soleil de plomb, dans le sable pour aplanir la zone où l'on va faire la dalle de béton. Tandis que d'autres sont aller négocier pour avoir un bon maçon pas cher, et chercher le métériel nécessaire pour faire le distillateur.

Après cette rude journée, on est allé à la plage l'eau est chaude, avec de super vagues, c'était vraiment très bien! Puis on a marché jusqu'au port, on a vu l'arrivée des bateaux qui rentrent aux ports chargés de poissons.
Deb

mardi 7 juillet 2009

Premières étapes de construction du distillateur !!


Hier, jeremy et marie sont partis chercher les matériaux (sable, armatures metalliques, etc..) au marché de la quincaillerie. Ils ont trouvé un maçon qui est en train de couler notre dalle de béton armé. Le reste de l'équipe etait au CRAER pour préparer le futur emplacement du distillateur : avec des pelles et des brouettes, on a déblayé le sable et aplani la zone. Mine de rien c'est physique, il fait chaud et les abdos sont mis à l'épreuve. On aura un corps de rêve après...

Côté culinaire, Marie et Jerem ont goûté le foie de chameau et la graisse de bosse de chameau. Apparemment, c'était pas terrible. Par contre, on a gouté du poisson tout frais sorti du port.


On a assez souvent des coupures d'électricité, donc ce mail date d'hier, désolée. Eton a des problèmes techniques avec la carte sd, donc les photos viendront plus tard.




lundi 6 juillet 2009

Premiers achats de matériaux

Une nouvelle journée qui s'annonce, enfin un peu fraîche ! le soleil joue à cache-cache avec les nuages et il y a beaucoup de vent - on n'a plus envie de dormir en plein midi !
Pas mal de petites choses depuis hier, et même samedi. Ce jour-là, nous sommes allés au marché Capital, assez proche, cinq minutes mauritaniennes - autrement dit une demi-heure -, mais nous avons réussi à entrer à six dans un taxi !
Que de couleurs, des centaines de voiles multicolores, vendus sur les étals, des tas d'objets plus insolites les uns que les autres ; de superbes chaussures "Chanel" à 1500 ouguiya (UM) - 4 euros -, des théières-arrosoirs en plastique, on trouve de tout sur le marché ! Marchander pour obtenir du change - finalement, 370 UM pour 1€, on ne s'est pas mal débrouillés -, marchander pour des tissus, parce que bien sûr, on se fait rouler ; pour employer une expression plus "africaine", les toubabs ce sont des gaous - Aziz, à l'auberge, connaît même le mot "pigeon" en français :)

Alors, nous essayons, avec notre connaissance très imparfaite de l'arabe - mais on apprend, petit à petit -, de nous faire comprendre, et surtout de négocier, faire semblant de partir... c'est physique, on ne se rend pas compte. Pfou ! rentrés se reposer, et boire un bon thé comme chaque soir, perdre le fil du temps en palabres...


Hier soir, grande sortie : nous avons pris notre premier vrai repas mauritanien ! Déjà, parcours dans les rues plus ou moins éclairées - plutôt moins que plus -, par Sidi qui cherchait à nous perdre visiblement, avec cette fameuse notion du temps mauritanienne - "Un quart d'heure à pied", comptez au moins le double. Nous avons goûté le bissap, à la menthe cette fois, et le jus d'un fruit absolument délicieux, le pain de singe - fruit du baobab, particulièrement apprécié par nos cousins poilus, d'où son nom. Et, bien sûr, le poisson, un vrai délice, juste grillé avec quelques épices ; la promenade au port en vue d'achat est prévue pour très bientôt ! Avec, méchoui et tagine également très bons, et les histoires de Sidi sur les circuits qu'il organise dans le désert et les moeurs mauritaniennes, en particulier de sa région ; saviez-vous que le chameau, c'est bien sûr que la voiture ? Pas de risque d'accident, et, surtout, pas besoin de permis ! Une idée pour combattre le réchauffement climatique...
Retour en passant devant les tentes de la campagne : Aziz est partout ! les gens se réunissent sous la "khaïma" pour écouter des chansons à la louange de leur candidat, certains boivent même du thé et dansent. La campagne présidentielle est l'occasion de faire la fête, de danser et de s'amuser - si c'était comme ça en France ! mais il est vrai qu'entendre chanter "Sarkozy Sarkoooooozy Sarkoozyyyy" pendant des heures serait un peu lassant. Les gens d'ici sont étonnamment impliqués dans la campagne, tout le monde semble participer à des réunions, à des procédures, des actions en vue des élections, et chacun a son candidat - Mohamed Ould Abdelaziz, appelé généralement"Aziz" (responsable du coup d'état de l'an passé et qui a démissionné il y a peu) semble bon favori. Mais ils ont souvent les mêmes idées : trop de blabla en politique, et chacun cherche son intérêt.

Aujourd'hui, premiers achats pour le distillateur : à la recherche d'une masse et de ciment, rapporté six sacs de sable dans un taxi ! Négociations également autour de la peinture alimentaire, à aller chercher à Dakar (introuvable en Mauritanie). Les plans sont finis, ça se précise ; on commence à travailler ! (bien sûr, nous ne chômions pas les jours précédents)
Petits coups de pelle à donner ; je vous laisse à votre lecture.

Liane

dimanche 5 juillet 2009

Le dimanche en mauritanie : retour de weekend pour les nouakchottiens

D'abord, merci de vos commentaires. Ca fait plaisir de voir que vous suivez ce qu'on fait... Tous les gens ici sont aussi nostalgiques que vous soyez partis, vous aavez le bonjour de Ouaga, ahmed, khader , et tous les autres !
Hier, emilie est arrivée, la communauté de géol en mauritanie grandit.. On a même rencontré une fille de lyon qui a vécu 1 an et demi a nancy. Elle nous a proposé de nous interviewer parce qu'elle est intéressée par le journalisme et compte rédiger quelquechose à propos de son tour de l'afrique.
Aujourd'hui, les nouakchottiens rentrent de week-end (c'est le vendredi et le samedi apparemment). Il y a plus de monde a la fac..
On s'occuppe encore de faire les plans du nouveau distillateur : on quantifie exactement le volume de matériaux que nous allons acheter.

samedi 4 juillet 2009

Le samedi : rien à signaler

Ce matin, rien de précis à signaler. J'ai rédigé le blog toute la matinée (c'est lent, internet buggue, même l'électricité car c'est alimenté au solaire ou je ne sais pas trop les détails...)
Kader nous a montré le matériel dont on dispose, on s'occuppe des matériaux de construction cet après midi si ce n'est pas fermé (le samedi, c'est repos apperemment). Il fait vraiment très chaud aujourd'hui mais le vent est agréable..

Premiere sortie a Nouakchott





Vendredi soir, on est sortis pour acheter à manger et visiter un peu le quartier de l'auberge où on habite. On s'est évidemment fait halpaguer par un bon nombre de mauritaniens. Certains sont vraiment embêtant (on leur dit 50 fois qu'on ne veut pas de colliers ni de bracelets, ils restent quand même...).


D'autres étaient plutôt sympas, comme cher (cheikh je crois) où tout est pas cher... Il nous a offert un collier a toutes, et nous propose de revenir prendre le thé et apprendre le djembé.


On a enfin acheté ns fruits, légumes, et autre. Certaines epiceries sont vraiment sales (produits périmés, pas de frigo, souris...). D'autres sont très accueillants et propres. On nous propose du thé quand vient acheter chez eux.





En rentrant, on a encore bu du thé. Puis, le soir, on s'est fait inviter par le gardien, ouaga, de l'auberge à boire le thé à la burkinabé (il vient du burkina pour travailler en mauritanie qui est plus riche) . C'était une vraie cérémonie :



Il prépare le thé pendant au moins une demie heure, en le transvasant plein de fois d'un pot à l'autre pour qu'il devienne mousseux "comme de la guinness". Il retire la mousse au fur et a mesure, et à la fin il la refroidit et la rajoute au thé. Il fait ça plusieurs fois de suite (on a eu au moins 4 thés). On a discuté pendant des heures de l'afrique, vu qu'il a déjà été dans tous les pays d'afrique, et des différences culturelles entre européens et africains.

Après cette journée, il y a intéret à apprécier le thé ...

Premier jour de travail : dimensionnement du nouveau distillateur

Le vendredi matin, on s'est réveillé deux heures trop tot, vu que notre réveil était à l'heure de paris... On en a donc profité pour bien rappeler les objectifs que l'on s'est fixes dans l'année à propos des dimensions du distillateur, et des materiaux à utiliser.

Arrivés au craer, khader nous a présentés. Ils nous ont expliqué comment fonctionne la Fac de Nouakhott parmi les facs d'Afrique et du monde. Beaucoup d'étudiants en afrique partent au canada. La fac de nouakchott permet aux etudiants de rester en afrique, par un systeme de télenseignement (sur internet, ils assistent aux mêmes cours qu'au canada). A la fin, ils obtiennent le meme diplome que s'ils étaient partis, mais moins cher...


On a commencé a travailler dans un bureau du craer. En Fait, pendant qu'on était en train de travailler en france au projet, khader a placé quelques thésards et des maitrises à propos du distillateur. Ils s'y intéressent beaucoup apperemment, et ont fait une série de mesures et de recherche sur le projet. On a donc rencontré un deuxieme ahmed (ahmedou, ou ahmed 2), qui soutient sa maitrise la semaine prochaine à propos ddu distillateur. Vendredi matin, on a échangé nos informations respectives avec lui et ahmed.


L'après midi, on était seuls car c'est la prière du vendredi. On a dessiné les plans du nouveau distillateur, a partir des observations et mesures faites sur l'ancien distillateur. A 16h, ahmed est revenu, et nous sommes allés à l'ambassade de france pous se présenter. Elle etait fermée (c'est un jour férié en mauritanie). On a tout de meme visité le centre culturel français.

L'accueil à Nouakchott

D'abord, on s'est bien fait arnaquer par un soi disant bagagiste qui nous a extorqué 10 euros..
A part ça, l'accueil a été très chaleureux : ahmed nous attendait depuis 18h30, plus une autre voiture de l'auberge.
On a discuté de notre projet et de nos objectifs pour le distillateur avec ahmed et kader (du centre de recherche en energie renouvelables, là où nous travaillons). Puis, kader nous a emmené voir comment se passe la politique en mauritanie : plusieurs tentes sont installées dans les rues. Sous ces tentes, les gens débatent, chantent, et dansent pour le candidat qu'ils représentent. Nous avons mangé du poisson (il y en a plein, vu que Nouakchott est en bord de mer).

Le (long) voyage en avion

Après avoir passé les enregistrements et autres formalités, on est arrivés devant la porte d'embarquement. Le manque d'organisation était flagrant :
on a attendu pendant 1h un bus qui n'arrivait pas pour nous emmener à l'avion.
Puis, on a encore attendu 1h30 dans l'avion pour caser tout le monde (plusieurs personnes avaient la même place, et certaines personnes avaient amené leurs 6 enfants...) les hôtesses ne savaient plus quoi faire.
Plus de la moitié de l'avion était rempli d'enfants.Les 5h de vol ont bien montré les différences culturelles entre europe et afrique : les enfants couraient dans l'avion, nous chatouillaient les pieds, nous prenaient nos places.
C'était a la fois amusant et très fatiguant : voila une première photo de notre epuisement (merci deb)




A l'atterrissage fatoumata et salimata avaient peur...
Vers 21h30 heure locale on est bien arrivés

Départ pour Nouakchott le 02 juillet 2009

On a failli ne pas partir, deux fois:
mercredi nous n'avions toujours pas reçu le virement de l'association (et oui, les banques sont longues). Mais finalement débo et adeline ont retiré sur leurs fonds propres.
Puis, jeudi ahmed a appelé jérémy en nous déconseillant de partir à cause des problèmes politiques (c'est la campagne électorale du 2 au 16 juillet, l'élection est le 18). En fait, ahmed et kader participent activement à cette campagne, et ils auraient préféré que l'on reporte notre voyage pour etre plus tranquilles et avoir plus de temps pour la politique...

mercredi 4 février 2009

Soirée Eau-Mauri

Bonjour à tous, l'équipe Eau-Mauri vous informe qu'une soirée est organisée le Vendredi 6 février de 19h à 22h30 à Vandoeuvre-les-Nancy ( 54500).

Elle sera l'occasion de faire le bilan de l'année passé et de présenter la nouvelle équipe qui prendra la relève.

Diaporama, expo photos, court-métrage africain, percussion, danse et musique animeront la soirée !

Dans une bonne ambiance vous aurez également l'occasion de partager un couscous mauritanien. Gateaux et boisson ( dont du bissap ) seront aussi au rendez-vous.

Nous tenons à préciser que l'entrée est gratuite et que seules les consommation seront payantes ( par exemple l'assiette de couscous est à 3.5 euros)

Lieu : 18 rue d'Aquitaine- sur le plateau de Brabois. Res. ADINPL Salle Lucius (au milieu des résidences)

Le distillateur : une idée

Le distillateur : une idée
Mercredi 23 juillet

Mission accomplie !

Ce matin, l’équipe se divise, il s’agit d’être efficace car l’enjeu est important : achever la construction du distillateur pour partir l’esprit tranquille au Banc d’Arguin.Charlotte part acheter les dernières fournitures pour le distillateur et pour la sensibilisation des familles au PNBA. Manue et Patricia partent à la banque faire du change. Philip, Fabien, Baïdy et Ahmed s’en vont chercher les vitres… C’est pour eux une véritable partie de stress ! Un dernier rendez-vous est fixé au mardi 29 Juillet avec le recteur de l’Université pour faire un bilan de notre séjour. En effet, la fin approche...Les derniers problèmes sont résolus grâce à la Faculté qui nous prête un aspirateur (pas facile à trouver dans ce pays où pourtant une seconde suffit à recouvrir tout le territoire de sable) et une fourgonnette pour aller chercher 320L d’eau de mer. Une fois le verre livré en « un morceau », tout est passé au peigne fin avant de positionner le verre (derniers raccords de mastic et de joint). On commence par poser les vitres du milieu, et la flexion de celles-ci nous inquiète quelque peu…. Mais heureusement, les cerveaux n’ont pas encore trop fondu sous la chaleur mauritanienne et nous trouvons une solution !Notre présentation du projet à l’APAUS (Agence Pour l’Accès Universel aux Services) est annulée et cela nous permet de gagner un peu de temps dans notre compte à rebours :certains vont chercher l’eau de mer tandis que d’autres construisent le renfort pour empêcher la flexion des vitres. En fin d’après-midi, Patricia et Ahmed s’en vont réserver la voiture pour partir au PNBA.A la fin de la journée nous sommes enfin parvenus à placer toutes les vitres sans aucune casse et l’eau de mer commence même à distiller!Nous pouvons donc partir demain au PNBA pendant que l’eau de mer distillera tranquillement …Mais avant notre départ (décollage prévu à 6h00 demain matin), il nous reste à ranger le CRAER.Vous aurez des nouvelles de nous dès notre retour samedi 26 juillet au soir car nous n’aurons plus accès à la toile d’ici là ! L’équipe a hâte de partir à la découverte des familles Imraguen de la région du Banc d’Arguin, qui est aussi un très beau site protégé. Nous partons étudier leur besoin et nous rendre compte de leurs difficultés d’approvisionnement en eau potable dans l’optique d’installer un autre distillateur solaire l’année prochaine sur ce site.

le reflet du succès...

le reflet du succès...

livraison de la cuve

livraison de la cuve

Mardi 22 juillet

Dernière ligne droite !

Tout le monde est à l’œuvre : pose des T pour soutenir la structure en Aluminium, mise en place et inclinaison de la gouttière, raccords du distillateur à la cuve qui vient d’être livrée etc…
Vers 11h30, il est temps pour Fabien et Ahmed d’aller acheter les vitres… c’est le début d’une après-midi de folie ! Très vite les autres garçons de l’équipe les rejoignent car çà se complique : les vitres sont TRES lourdes. Malheureusement, cela ne suffit pas à éviter l’inévitable…une vitre de 3 m de long casse… Nous sommes donc obligés de revoir l’épaisseur et les dimensions des vitres du distillateur : nous passons d’une épaisseur de verre de 4 mm à 6 mm et nous devons recouper en 2 chacune des vitres soit 6 vitres au total au lieu de 3. En attendant la livraison des vitres, Patricia, Manue et Charlotte posent le mastic et les joints pour bien isoler le distillateur. Dans l’après-midi, une entreprise de location de voiture nous rend visite au CRAER pour nous proposer un pick-up double cabine pour notre excursion au Banc d’Arguin. Mais nous décidons de plutôt choisir un GX. Il faudra être patient car les vitres n’arriveront que demain…Pour se récompenser après une telle journée de labeur, la petite équipe se régale au restaurant Rimmal avec au menu : une belle dorade pannée pour certains et un bon poulet pour d’autres…car avec toutes ces péripéties, on en a tous oublié de déjeuner !